À une vingtaine de minutes au sud-ouest de Marrakech, dans le petit village de Tagadert, une silhouette surgit entre les oliviers. Le vent y est plus lent, les ombres plus épaisses, le silence plus enveloppant. Villa K ne se donne pas d’emblée : elle se laisse apprivoiser, dans le murmure des feuillages et la fraîcheur des patios. C’est un lieu de creux et de lumière, un espace à habiter plus qu’à photographier. Un refuge où l’on respire enfin, comme si le monde extérieur avait été mis sur pause.
"Ici, le luxe se dissout dans la nature, pour faire place à l’essentiel."
L’horizon comme premier souffle
Loin du tumulte de la médina, au sud-ouest de Marrakech, la Villa K se découvre au creux d’une oliveraie baignée de lumière. Nichée dans la campagne de Tagadert, à seulement quelques kilomètres du centre historique, ce domaine confidentiel semble suspendu entre ville et désert. Rien ne l'annonce vraiment. Une allée bordée de pierres, un portail discret, et puis là, l'espace s'ouvre sur un panorama saisissant : l'Atlas au loin, la ligne douce des toitures, le bruissement des feuilles d'olivier.
Ici, le jour filtre autrement. Les matinées sont tendres et dorées, les après-midis vibrent d'une chaleur minérale, et le soir déploie un rose fané sur les murs de terre. La Villa K s'inscrit dans ce paysage mouvant sans jamais le figer. Elle en devient le prolongement calme, une parenthèse de respiration. Chaque heure offre une nouvelle lecture de l'espace.
Ce que l'on ressent en arrivant tient plus de la désynchronisation que de la déconnexion. Le lieu impose sans brutalité une cadence plus lente. On laisse derrière soi les urgences invisibles, on entre dans un rythme à la mesure du corps.
Un lieu pensé comme une respiration
Chaque élément de la villa a été pensé pour inviter à ralentir, entre confort et ouverture sur la nature.
Une architecture poreuse
La Villa K a été imaginée comme une demeure fluide. L’intérieur et l’extérieur s’y confondent. Des patios aux salons ouverts, des pergolas ombragées aux couloirs d'air, chaque espace invite à la traversée, à la circulation douce entre les volumes. Les matières sont brutes, minérales, terreuses : murs en pisé, sols en béton ciré, bois clair et tissages artisanaux. Rien ne cherche à briller. Tout invite à sentir.
Une maison de dix suites
Conçue pour accueillir jusqu'à vingt hôtes, la villa se déploie sur plusieurs ailes articulées autour de patios et bassins. Chacune des dix suites offre un espace singulier, entre sobriété et confort profond. Des salles de bains à ciel ouvert, des chambres donnant sur le jardin, des salons privés, des cheminées prêtes pour les soirées fraîches. L’ensemble compose une symphonie calme et à taille humaine.
Tout dans la villa parle d’une certaine manière d’habiter le monde. L’attention aux détails est constante mais discrète : une faïence marocaine choisie avec soin, une poterie en grès brut, une photo noir et blanc encadrée sans emphase. L’esthétique est celle de l’intime. Rien décoratif, tout incarné.
Les journées se déroulent ici au rythme du soleil, sans horaires imposés ni obligations.
Le matin, on ouvre les volets sur les oliviers. Le petit déjeuner est servi au bord de la piscine ou dans l'un des patios, selon la lumière et le vent. Fruits frais, pains locaux, oeufs, thé à la menthe ou café corsé : la table est vivante, colorée, sans chichi.
Le cœur de la villa bat dans son extérieur : une vaste piscine à débordement de 40 mètres, un jacuzzi, un jardin planté d’oliviers centenaires et de figuiers, une salle de sport ouverte sur la nature. Le temps se dilate. On alterne siestes, lectures, baignades, écoute.
Un hammam traditionnel, deux salles de massage, une piscine chauffée intérieure et un bassin de relaxation composent l’espace de soin. Pas d’exubérance ni d’effet de mode. Ici, on propose des massages profonds, des soins du visage simples, des bains de vapeur comme on les pratiquait hier. Le silence est le premier soin.
Une cuisine ancrée dans le lieu
À Villa K, les repas font partie intégrante de l’expérience, pensés comme des moments à partager en toute simplicité.
La Villa K n’a pas de restaurant, mais une table d’hôte. Le chef, présent chaque jour, cuisine selon le marché, la saison, l’envie du moment. On peut choisir ses plats ou se laisser surprendre. Les produits viennent des fermes voisines, des potagers alentours. Le pain est fait maison, les tajines mitonnés lentement, les salades composées le jour même.
Le déjeuner s'étire souvent jusqu'au thé. Le soir, les repas prennent la forme de veillées, parfois en silence, parfois en musique douce. Rien n'est figé. On peut manger ensemble ou seul, dehors ou dedans, à heure fixe ou non. La cuisine suit le corps.
Ce que l'on retient, ce n'est pas un plat en particulier, mais une sensation : celle d'être nourri autrement, d'avoir partagé plus qu'un repas. Un moment déposé hors du temps.
Ce que l’on emporte avec soi
Quand on repart de la Villa K, on n’emporte ni souvenir matériel, ni photo spectaculaire. On garde un rythme, une manière de regarder, de sentir, de se poser. On repart avec une respiration plus lente, plus ample. On se surprend à vouloir reproduire cette lenteur chez soi.
Vous l'aurez compris, la Villa K incarne à la perfection ce que nous recherchons : un lieu à l’écoute du vivant, où l’architecture s’efface devant la nature, où l’hospitalité prend la forme d’une maison partagée, où chaque détail est pensé avec justesse. Plus qu’une villa de charme, elle offre une expérience rare : celle d’une beauté sincère, discrète, profonde. Celection l’a choisie pour cette capacité unique à allier ancrage et élévation, dépouillement et générosité. Un lieu où l’on vient se retrouver.
C E L E C T I O N aime :
L’architecture poreuse, entre intériorité et jardin
Le hammam traditionnel, havre de chaleur et de calme
La table d’hôte, sincère et pleinement vivante
